Ils ont doublé leur valeur en deux ans, devinez de qui je parle ?
15.10.2025 Les médias parlent de la montée en flèche des cours de l’or et de l’argent. Ce beau matin du 9 octobre 2025, j’ai comparé les cours de l’or et de l’argent avec ceux d’il y a deux ans. L’once d’or est passée de CHF 1'717 (€ 1'784) à CHF 3'344 (€ 3'589) ; celle d’argent de CHF 20,84 (€ 21,66) à CHF 42,80 (€ 45,93). Les augmentations sont respectivement de 95% et 105%, c’est tout simplement impressionnant !
Evolution du cours de l'or et de l'argent depuis deux ans
À vrai dire, c’est également un soulagement pour moi qui recommande depuis de nombreuses années l’argent et l’or comme valeurs véritables, de refuge. Je n’ai jamais recommandé les produits « artificiels » tels les crypto monnaies, pyramides de Ponzi et autres inventions humaines sans aucune valeur intrinsèque. Et je ne le ferai jamais, même si l’augmentation de la (fausse) valeur du bitcoin surclasse même celle de l’or et de l’argent : elle a quadruplé ces deux dernières années.
Mais attendons l’heure de vérité !
Pourquoi cette montée en flèche de l’or et de l’argent ?
C’est une question sur laquelle je me suis penché. Il y a plusieurs facteurs ou raisons, en voici une série. Ce qui « pousse » l’or, c’est :
• La méfiance (justifiée) de beaucoup d’épargnants envers la « monnaie du monde » (nos francs, euros, dollars, etc.) qui perd chaque année un peu plus de sa valeur à cause de l’endettement sans fin de nos États
• La peur d’une situation géopolitique incertaine : guerre en Ukraine, tensions entre les USA et la Chine, crise politique française qui s’inscrit dans la durée, etc.
• Le shutdown américain (arrêt des activités gouvernementales) et l’absence de budget aux États-Unis.
Une mention spéciale aux banques centrales dont le rôle prépondérant, rappelons-le, est de gérer la monnaie et la politique monétaire d'un pays ou d'une zone :
• Ce sont elles qui achètent aujourd’hui massivement de l’or dans le monde entier
• « Dédollarisation », puisque les banques centrales, notamment émergentes, veulent plus de réserves d’or que de réserves de change en dollars.
• La baisse des taux décidée par la FED (banque centrale des Etats-Unis) qui vient de suivre la BCE. Les taux plus bas poussent à la création monétaire et à terme, à une inflation accélérée, à moins de valeur pour la monnaie et plus pour l’or.
Je m’arrête là.
Pour notre ami et analyste Christian Takushi, l’actuelle « ruée vers l’or » s’inscrit peut-être dans une stratégie des banques centrales du G7, lesquelles se concerteraient alors, dans un deuxième temps, pour vendre des positions. Dans tous les cas, cette situation constitue une menace très importante pour la stabilité fragile de l'Occident. Et les investisseurs seraient bien avisés de se procurer de l’or et de l’argent sans tarder !
Parlons maintenant de l’argent
Alors que l’or continue de jouer son rôle de valeur refuge, c’est un autre métal précieux qui affole les compteurs cette année : l’argent. Avec une envolée de 70 % depuis janvier 2025, le métal gris surpasse même l’or en performance.
L’argent connaît un véritable rattrapage et c’est une bonne nouvelle pour tous nos coopérateurs. Nous sommes face à un problème « physique » de pénurie de métaux précieux. On attendait cette pénurie plutôt sur l’or (et elle pourrait venir si la hausse continue ainsi très rapidement) mais nous l’avons sur l’argent avec le marché de Londres qui est en train d’exploser et dans l’incapacité de livrer le physique nécessaire. L’ajustement se fait donc par le prix qui a atteint des niveaux quasi inédits par rapport à ceux de New York.
Mais cette pression reflète également une dynamique spécifique à l’argent, les acteurs du marché soulignant une augmentation soudaine de la demande de l’Inde ces dernières semaines, combinée à une diminution de l’offre de barres disponibles à la négociation et à des inquiétudes quant au fait que le métal pourrait être frappé par les tarifs douaniers américains.
Les stocks d’argent à Londres ont diminué d’un tiers depuis mi-2021. La partie « flottante » de métal restant disponible pour alimenter le marché londonien en liquidités – principalement détenu par de grandes banques – est tombé à seulement 200 millions d’onces, soit une baisse de 75 % par rapport au pic de plus de 850 millions d’onces atteint mi-2019, selon les calculs de l’agence de presse financière Bloomberg.
Car finalement le problème avec les métaux précieux, et c’est ce problème qui en fait leur qualité, c’est qu’ils sont des actifs physiques qui ne s’inventent pas et ne s’impriment pas contrairement à toutes les monnaies d’état en pleine érosion !
Dans la Bible, l’argent est avant tout destiné à l’achat de terres, de vignobles, de bétail, de nourriture : les biens de première nécessité. L’or y est destiné à l’achat de navires, de maisons, d’esclaves.
Vous le savez, je n’aime pas parler de « l’or et l’argent », quand je le fais, c’est par déformation culturelle. Il faudrait toujours parler d’« argent et d’or », comme le fait la Bible dans presque 400 versets où l’argent est mentionné prioritairement. La Bible est contre-culturelle, comme toujours. Car le monde est étranger aux plans de Dieu, ignorant de ceux-ci et même souvent hostile ! L’or a augmenté de 95% en deux ans, mais l’argent a augmenté de 105% ! Et ce n’est – à mon humble avis – de loin pas fini.
PS: Certaines informations sur l’argent proviennent du site https://insolentiae.com/
La paix trumpienne
Un petit détour par la géopolitique avant de revenir à l’économie.
Un nouveau plan de paix au Moyen-Orient était annoncé le jour où je rédigeais ces lignes, jeudi 9 octobre – un de plus ? Sauf que ces jours sont vraiment particuliers. Sous l’égide du président américain, les canons se sont tus et des échanges d’otages et de prisonniers ont suivi. Les fêtes bibliques d’automne se sont achevées ce début de semaine sur la libération des derniers Israéliens prisonniers à Gaza.
« Paix et sécurité » : cette expression qui résonne à l’ONU depuis quelques semaines suscite à la fois optimisme et scepticisme. Tout le monde veut la paix, mais on sait aussi que l’accord actuel n’est qu’une trêve et ne résout pas le fond du problème. La Bible est même plus solennelle sur ce point, elle qui nous avertit d’une fausse paix et d’une fausse sécurité qui doit s'installer avant la guerre finale et le retour du Seigneur ; c’est le passage clé de 1 Thessaloniciens 5 :3 : « Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! Alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point ». Ces secousses, toujours plus fortes et douloureuses, comme les contractions de la femme enceinte, vont continuer d’ébranler le monde financier et économique… jusqu’à la délivrance. À suivre !
L’argent pour traverser les tribulations
Dans le livre de l’Apocalypse, ch. 6 v.6, il nous est donné le prix du blé panifiable pendant la terrible épreuve finale, accompagnée d’une famine qui ravagera un quart de la population. La «mesure» citée dans le texte représente un poids de 1 à 1,2 kg et son prix, un denier, équivaut à environ 3,9 g d’argent (Jésus a été vendu contre trente de ces pièces).
Avec un kilo de blé panifiable, on peut nourrir dix personnes pendant toute une journée ; nous l’avons expérimenté à plusieurs reprises. Avec une once d’argent (la « monnaie de Dieu ») d’un poids de 31,1 g au prix actuel de 43 CHF (respectivement € 46), valant huit fois le denier de 3,9 g, on peut donc acheter de quoi nourrir dix personnes pendant une semaine. Mais les prix vont augmenter. Quel sera alors le prix en CHF, $ ou € pendant cette tribulation ? Je décris cela dans mon livre « La Crise – que faire? » aux pages 218 à 221 et en plus de détail dans « Le blé providence », aux pages 82-83.
De bonnes lectures
Vous avez encore un peu de temps pour vous préparer : faites un tour sur notre boutique https://www.alliance-ch.ch/[...]/boutique.html et commandez nos livres : La Crise - que faire ? (2020) ; Économie de crise (2022) et notre « dernier-né », Le blé providence (2024), riches de recommandations pratiques pour traverser les temps qui viennent.
N’hésitez pas à visionner ou à re-visionner notre petit reportage sur la préparation alimentaire : https://www.youtube.com/watch?v=SABJOxdqDck
Au nom du conseil d’administration, nous vous souhaitons un automne béni !
Evolution du cours de l'or et de l'argent depuis deux ans
À vrai dire, c’est également un soulagement pour moi qui recommande depuis de nombreuses années l’argent et l’or comme valeurs véritables, de refuge. Je n’ai jamais recommandé les produits « artificiels » tels les crypto monnaies, pyramides de Ponzi et autres inventions humaines sans aucune valeur intrinsèque. Et je ne le ferai jamais, même si l’augmentation de la (fausse) valeur du bitcoin surclasse même celle de l’or et de l’argent : elle a quadruplé ces deux dernières années.
Mais attendons l’heure de vérité !
Pourquoi cette montée en flèche de l’or et de l’argent ?
C’est une question sur laquelle je me suis penché. Il y a plusieurs facteurs ou raisons, en voici une série. Ce qui « pousse » l’or, c’est :
• La méfiance (justifiée) de beaucoup d’épargnants envers la « monnaie du monde » (nos francs, euros, dollars, etc.) qui perd chaque année un peu plus de sa valeur à cause de l’endettement sans fin de nos États
• La peur d’une situation géopolitique incertaine : guerre en Ukraine, tensions entre les USA et la Chine, crise politique française qui s’inscrit dans la durée, etc.
• Le shutdown américain (arrêt des activités gouvernementales) et l’absence de budget aux États-Unis.
Une mention spéciale aux banques centrales dont le rôle prépondérant, rappelons-le, est de gérer la monnaie et la politique monétaire d'un pays ou d'une zone :
• Ce sont elles qui achètent aujourd’hui massivement de l’or dans le monde entier
• « Dédollarisation », puisque les banques centrales, notamment émergentes, veulent plus de réserves d’or que de réserves de change en dollars.
• La baisse des taux décidée par la FED (banque centrale des Etats-Unis) qui vient de suivre la BCE. Les taux plus bas poussent à la création monétaire et à terme, à une inflation accélérée, à moins de valeur pour la monnaie et plus pour l’or.
Je m’arrête là.
Pour notre ami et analyste Christian Takushi, l’actuelle « ruée vers l’or » s’inscrit peut-être dans une stratégie des banques centrales du G7, lesquelles se concerteraient alors, dans un deuxième temps, pour vendre des positions. Dans tous les cas, cette situation constitue une menace très importante pour la stabilité fragile de l'Occident. Et les investisseurs seraient bien avisés de se procurer de l’or et de l’argent sans tarder !
Parlons maintenant de l’argent
Alors que l’or continue de jouer son rôle de valeur refuge, c’est un autre métal précieux qui affole les compteurs cette année : l’argent. Avec une envolée de 70 % depuis janvier 2025, le métal gris surpasse même l’or en performance.
L’argent connaît un véritable rattrapage et c’est une bonne nouvelle pour tous nos coopérateurs. Nous sommes face à un problème « physique » de pénurie de métaux précieux. On attendait cette pénurie plutôt sur l’or (et elle pourrait venir si la hausse continue ainsi très rapidement) mais nous l’avons sur l’argent avec le marché de Londres qui est en train d’exploser et dans l’incapacité de livrer le physique nécessaire. L’ajustement se fait donc par le prix qui a atteint des niveaux quasi inédits par rapport à ceux de New York.
Mais cette pression reflète également une dynamique spécifique à l’argent, les acteurs du marché soulignant une augmentation soudaine de la demande de l’Inde ces dernières semaines, combinée à une diminution de l’offre de barres disponibles à la négociation et à des inquiétudes quant au fait que le métal pourrait être frappé par les tarifs douaniers américains.
Les stocks d’argent à Londres ont diminué d’un tiers depuis mi-2021. La partie « flottante » de métal restant disponible pour alimenter le marché londonien en liquidités – principalement détenu par de grandes banques – est tombé à seulement 200 millions d’onces, soit une baisse de 75 % par rapport au pic de plus de 850 millions d’onces atteint mi-2019, selon les calculs de l’agence de presse financière Bloomberg.
Car finalement le problème avec les métaux précieux, et c’est ce problème qui en fait leur qualité, c’est qu’ils sont des actifs physiques qui ne s’inventent pas et ne s’impriment pas contrairement à toutes les monnaies d’état en pleine érosion !
Dans la Bible, l’argent est avant tout destiné à l’achat de terres, de vignobles, de bétail, de nourriture : les biens de première nécessité. L’or y est destiné à l’achat de navires, de maisons, d’esclaves.
Vous le savez, je n’aime pas parler de « l’or et l’argent », quand je le fais, c’est par déformation culturelle. Il faudrait toujours parler d’« argent et d’or », comme le fait la Bible dans presque 400 versets où l’argent est mentionné prioritairement. La Bible est contre-culturelle, comme toujours. Car le monde est étranger aux plans de Dieu, ignorant de ceux-ci et même souvent hostile ! L’or a augmenté de 95% en deux ans, mais l’argent a augmenté de 105% ! Et ce n’est – à mon humble avis – de loin pas fini.
PS: Certaines informations sur l’argent proviennent du site https://insolentiae.com/
La paix trumpienne
Un petit détour par la géopolitique avant de revenir à l’économie.
Un nouveau plan de paix au Moyen-Orient était annoncé le jour où je rédigeais ces lignes, jeudi 9 octobre – un de plus ? Sauf que ces jours sont vraiment particuliers. Sous l’égide du président américain, les canons se sont tus et des échanges d’otages et de prisonniers ont suivi. Les fêtes bibliques d’automne se sont achevées ce début de semaine sur la libération des derniers Israéliens prisonniers à Gaza.
« Paix et sécurité » : cette expression qui résonne à l’ONU depuis quelques semaines suscite à la fois optimisme et scepticisme. Tout le monde veut la paix, mais on sait aussi que l’accord actuel n’est qu’une trêve et ne résout pas le fond du problème. La Bible est même plus solennelle sur ce point, elle qui nous avertit d’une fausse paix et d’une fausse sécurité qui doit s'installer avant la guerre finale et le retour du Seigneur ; c’est le passage clé de 1 Thessaloniciens 5 :3 : « Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! Alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point ». Ces secousses, toujours plus fortes et douloureuses, comme les contractions de la femme enceinte, vont continuer d’ébranler le monde financier et économique… jusqu’à la délivrance. À suivre !
L’argent pour traverser les tribulations
Dans le livre de l’Apocalypse, ch. 6 v.6, il nous est donné le prix du blé panifiable pendant la terrible épreuve finale, accompagnée d’une famine qui ravagera un quart de la population. La «mesure» citée dans le texte représente un poids de 1 à 1,2 kg et son prix, un denier, équivaut à environ 3,9 g d’argent (Jésus a été vendu contre trente de ces pièces).
Avec un kilo de blé panifiable, on peut nourrir dix personnes pendant toute une journée ; nous l’avons expérimenté à plusieurs reprises. Avec une once d’argent (la « monnaie de Dieu ») d’un poids de 31,1 g au prix actuel de 43 CHF (respectivement € 46), valant huit fois le denier de 3,9 g, on peut donc acheter de quoi nourrir dix personnes pendant une semaine. Mais les prix vont augmenter. Quel sera alors le prix en CHF, $ ou € pendant cette tribulation ? Je décris cela dans mon livre « La Crise – que faire? » aux pages 218 à 221 et en plus de détail dans « Le blé providence », aux pages 82-83.
De bonnes lectures
Vous avez encore un peu de temps pour vous préparer : faites un tour sur notre boutique https://www.alliance-ch.ch/[...]/boutique.html et commandez nos livres : La Crise - que faire ? (2020) ; Économie de crise (2022) et notre « dernier-né », Le blé providence (2024), riches de recommandations pratiques pour traverser les temps qui viennent.
N’hésitez pas à visionner ou à re-visionner notre petit reportage sur la préparation alimentaire : https://www.youtube.com/watch?v=SABJOxdqDck
Au nom du conseil d’administration, nous vous souhaitons un automne béni !