L'automne de tous les dangers
15.09.2025 Au menu de ce blog : une dernière invitation pour la journée de formation que nous animerons à Yverdon le samedi 27 septembre avec un aperçu de son contenu. Les inscriptions seront closes d’ici quelques jours, ne tardez plus ! Flyer ci-joint en cliquant ici Flyer
Ensuite un retour sur l’événement jeunesse du mois de mai dernier ; et un apport biblique sur l’automne à venir.
Journée de formation
Le 27 septembre, nous serons cinq intervenants pour dégager les enjeux de l’actualité récente et surtout comment l’on peut se préparer encore à la crise ; j’ai nommé, outre votre serviteur, Martine Colin, avec le sujet de l’enseignement des finances biblique, et Séverin Gerber, entrepreneur et boulanger primé, à propos d’alimentation saine en collaboration avec Beatus Müller, spécialiste en nutrition. Stéphane Stoll apportera de son côté un point de vue pratique. Je me réjouis d’avoir – pour une fois – un pasteur dans notre barque ! Voici quelques échos de notre échange préparatoire avec ce quinquagénaire fin et sage.
Il est difficile d’aborder la préparation aux temps de crises en église parce que les annonces de difficultés ne sont pas du tout un sujet porteur ; les fidèles sont pris dans le consumérisme ambiant, lequel se traduit par un fort accent, des fois exclusif, sur l’accomplissement de soi. Coresponsable d’une église fondée à Yverdon en 1936 et déplacée en périphérie en 2012, Stéphane le confirme : rares sont les bergers qui préparent le troupeau à des temps de catastrophe, car ils n’y croient pas eux-mêmes ! Remis lui-même en route sur ce sujet il y a huit ans, il a préféré l’aborder à l’occasion de deux soirées spéciales, avec les fidèles qui étaient (déjà) intéressés.
Son diagnostic : « En quelques générations, notre société a perdu un vaste héritage de savoirs, de connaissances, de compétences et de liens sociaux qu’avaient nos ancêtres. Aujourd’hui, nous vivons de manière individualiste, tout en étant dépendants des banques, des grandes surfaces, des hôpitaux, de l’électricité, de la technologie, des services de l’État, etc. » À propos de technologie dans laquelle nous baignons, il est devenu tellement facile de tout obtenir d’un clic et si bon marché que cette aisance accroit encore un faux sentiment d’invulnérabilité auprès de la population ; chez les croyants, il s’exprime avec un argument religieux : « Le malheur ne nous atteindra pas ». Soyons clair, c’est là du déni. «Le Corps de Christ n’a pas vraiment conscience de l’effondrement et n’est pas prêt à y faire face », convient Stéphane.
Un socle noble
Lors du séminaire du 27 septembre, notre ami va surtout chercher à nous mettre en route : serons-nous capables de faire face à une situation où la normalité se péjorerait gravement ? Au moins pour un moment ? Stéphane nous stimulera à approfondir nos scénarios personnels et nos solutions pour ne pas être submergés en cas de : pénurie d’électricité, de communications (internet) et d’approvisionnement (nourriture, biens de consommation, carburant !) ; on pourrait ajouter un effondrement de la monnaie, comme cela s’est déjà produit dans plusieurs pays au cours de l’Histoire.
Il s’agira, une fois encore, de nouer des alliances fonctionnelles (entraide mutuelle) dans son voisinage et de réacquérir des savoirs perdus, dans le temps qui reste. Lui-même ancien pompier volontaire, Stéphane me cite : les gestes de premier secours, des notions de sécurité et de repérage dans le terrain – voilà des compétences qu’il peut amener sur la table et partager autour de lui. Et nous ? Et vous-même ?
« Notre préparation est établie sur un socle noble, argumente encore Stéphane : être prêt afin de continuer d’accomplir la mission que le Seigneur nous confie, en particulier lors de temps compliqués et cela n’a rien à voir avec un manque de foi ou de confiance en notre Dieu qui pourvoit. Ce n’est pas non plus une réaction basée sur la peur. La préparation est à mes yeux un signe de sagesse et mon souhait est que nous puissions être suffisamment préparés pour pouvoir prendre soin de nos proches et être capable de manifester le Royaume de Dieu aussi dans des temps de crise. »
Retour du Grütli
Le 4 mai dernier, deux coopérateurs d’Alliance-CH ont emmené une vingtaine de jeunes en excursion instructive et priante sur les lieux fondateurs de la Suisse, avec comme guide Yves Enderli, intercesseur féru d’histoire suisse, ancien chef d’entreprise et colonel d’armée. Vous pouvez visionner la vidéo d’une minute et demie (un short comme disent les jeunes) tournée le jour même et plus important, la faire circuler auprès de vos jeunes. Visionnez-la vous-mêmes à l’aide du ce QR code ou en cliquant le lien https://www.youtube.com/[...]/_bnKFyb1VcM
Une secousse dans le système, la secousse de trop ?
Les fêtes bibliques d’automne sont des moments de bascule ; cela se confirme de plus en plus alors que l’histoire humaine s’approche de son dénouement. Citons-les dans l’ordre : les Trompettes, le Jour du Grand Pardon et les Cabanes (vous pouvez relire à ce sujet le chapitre 21 du Lévitique qui les institue). Ces dernières années, chaque début d’automne, il semble qu’on passe un cran, une vitesse supérieure dans l’accomplissement des plans divins : d’un côté, révolte de l’humanité et jugement et de l’autre, délivrance pour les élus. Et tout se déroule désormais à l’échelle mondiale.
Grèves généralisées notamment en France et en Grande-Bretagne qui mettent leurs gouvernements sur la sellette ; reconnaissance d’un État de Palestine par les puissances européennes lors de l’Assemblée générale de l’ONU ; probable fin de la guerre à Gaza (le Moyen-Orient est le nœud de toute la géopolitique mondiale), etc. Ce sera là trop de secousses pour un système déjà extrêmement fragilisé… avec, derrière, la possible désagrégation de plusieurs nations sur sol européen.
C’est le sens profond de la Fête biblique des Trompettes : des anges envoient une vibration, une secousse dans tout le système afin d’ébranler les constructions humaines chancelantes (y compris celles qui se prétendent « de Dieu » mais ne le sont pas en vérité), révélant du même coup ce qui est inébranlable. Repensons simplement à la parabole de la Maison sur le sable et de celle sur le roc (Mt 7,24-27).
À l’époque du premier temple, ces trompettes étaient sonnées physiquement à Jérusalem par les prêtres et les effets dans le monde visible ne tardaient pas. Aujourd’hui encore, vous pouvez aller les entendre à la synagogue, les 22 et 23 septembre. Dix jours plus tard, ce sera le « Grand reset biblique », j’ai nommé Kippour, le jour du Grand pardon. La traduction de ce rendez-vous divin dans notre contexte helvétique, c’est le Jeûne fédéral. Nous vous encourageons à y participer près de chez vous.
Aussi, nous demeurons dans le calme et la prière. Et nous nous préparons à l’impact…
De bonnes lectures
Vous avez encore le temps : faites un tour sur notre boutique https://www.alliance-ch.ch/[...]/boutique.html et commandez nos livres : La Crise – que faire ? (2020) ; Économie de crise (2022) et son frère cadet Le blé providence (2024), riches de recommandations pratiques pour traverser les temps qui viennent. N’hésitez pas à non plus visionner ou à re-visionner notre petit reportage sur la préparation alimentaire, avec Séverin Gerber que vous retrouverez à Yverdon, pour ceux qui seront des nôtres : https://www.youtube.com/watch?v=SABJOxdqDck
Au nom du conseil d’administration, nous vous souhaitons, pendant cet automne très particulier, en suivant la parole de Jésus (Luc 21,28), de savoir relever la tête… et de la garder froide.
Ensuite un retour sur l’événement jeunesse du mois de mai dernier ; et un apport biblique sur l’automne à venir.
Journée de formation
Le 27 septembre, nous serons cinq intervenants pour dégager les enjeux de l’actualité récente et surtout comment l’on peut se préparer encore à la crise ; j’ai nommé, outre votre serviteur, Martine Colin, avec le sujet de l’enseignement des finances biblique, et Séverin Gerber, entrepreneur et boulanger primé, à propos d’alimentation saine en collaboration avec Beatus Müller, spécialiste en nutrition. Stéphane Stoll apportera de son côté un point de vue pratique. Je me réjouis d’avoir – pour une fois – un pasteur dans notre barque ! Voici quelques échos de notre échange préparatoire avec ce quinquagénaire fin et sage.
Il est difficile d’aborder la préparation aux temps de crises en église parce que les annonces de difficultés ne sont pas du tout un sujet porteur ; les fidèles sont pris dans le consumérisme ambiant, lequel se traduit par un fort accent, des fois exclusif, sur l’accomplissement de soi. Coresponsable d’une église fondée à Yverdon en 1936 et déplacée en périphérie en 2012, Stéphane le confirme : rares sont les bergers qui préparent le troupeau à des temps de catastrophe, car ils n’y croient pas eux-mêmes ! Remis lui-même en route sur ce sujet il y a huit ans, il a préféré l’aborder à l’occasion de deux soirées spéciales, avec les fidèles qui étaient (déjà) intéressés.
Son diagnostic : « En quelques générations, notre société a perdu un vaste héritage de savoirs, de connaissances, de compétences et de liens sociaux qu’avaient nos ancêtres. Aujourd’hui, nous vivons de manière individualiste, tout en étant dépendants des banques, des grandes surfaces, des hôpitaux, de l’électricité, de la technologie, des services de l’État, etc. » À propos de technologie dans laquelle nous baignons, il est devenu tellement facile de tout obtenir d’un clic et si bon marché que cette aisance accroit encore un faux sentiment d’invulnérabilité auprès de la population ; chez les croyants, il s’exprime avec un argument religieux : « Le malheur ne nous atteindra pas ». Soyons clair, c’est là du déni. «Le Corps de Christ n’a pas vraiment conscience de l’effondrement et n’est pas prêt à y faire face », convient Stéphane.
Un socle noble
Lors du séminaire du 27 septembre, notre ami va surtout chercher à nous mettre en route : serons-nous capables de faire face à une situation où la normalité se péjorerait gravement ? Au moins pour un moment ? Stéphane nous stimulera à approfondir nos scénarios personnels et nos solutions pour ne pas être submergés en cas de : pénurie d’électricité, de communications (internet) et d’approvisionnement (nourriture, biens de consommation, carburant !) ; on pourrait ajouter un effondrement de la monnaie, comme cela s’est déjà produit dans plusieurs pays au cours de l’Histoire.
Il s’agira, une fois encore, de nouer des alliances fonctionnelles (entraide mutuelle) dans son voisinage et de réacquérir des savoirs perdus, dans le temps qui reste. Lui-même ancien pompier volontaire, Stéphane me cite : les gestes de premier secours, des notions de sécurité et de repérage dans le terrain – voilà des compétences qu’il peut amener sur la table et partager autour de lui. Et nous ? Et vous-même ?
« Notre préparation est établie sur un socle noble, argumente encore Stéphane : être prêt afin de continuer d’accomplir la mission que le Seigneur nous confie, en particulier lors de temps compliqués et cela n’a rien à voir avec un manque de foi ou de confiance en notre Dieu qui pourvoit. Ce n’est pas non plus une réaction basée sur la peur. La préparation est à mes yeux un signe de sagesse et mon souhait est que nous puissions être suffisamment préparés pour pouvoir prendre soin de nos proches et être capable de manifester le Royaume de Dieu aussi dans des temps de crise. »
Retour du Grütli
Le 4 mai dernier, deux coopérateurs d’Alliance-CH ont emmené une vingtaine de jeunes en excursion instructive et priante sur les lieux fondateurs de la Suisse, avec comme guide Yves Enderli, intercesseur féru d’histoire suisse, ancien chef d’entreprise et colonel d’armée. Vous pouvez visionner la vidéo d’une minute et demie (un short comme disent les jeunes) tournée le jour même et plus important, la faire circuler auprès de vos jeunes. Visionnez-la vous-mêmes à l’aide du ce QR code ou en cliquant le lien https://www.youtube.com/[...]/_bnKFyb1VcM
Une secousse dans le système, la secousse de trop ?
Les fêtes bibliques d’automne sont des moments de bascule ; cela se confirme de plus en plus alors que l’histoire humaine s’approche de son dénouement. Citons-les dans l’ordre : les Trompettes, le Jour du Grand Pardon et les Cabanes (vous pouvez relire à ce sujet le chapitre 21 du Lévitique qui les institue). Ces dernières années, chaque début d’automne, il semble qu’on passe un cran, une vitesse supérieure dans l’accomplissement des plans divins : d’un côté, révolte de l’humanité et jugement et de l’autre, délivrance pour les élus. Et tout se déroule désormais à l’échelle mondiale.
Grèves généralisées notamment en France et en Grande-Bretagne qui mettent leurs gouvernements sur la sellette ; reconnaissance d’un État de Palestine par les puissances européennes lors de l’Assemblée générale de l’ONU ; probable fin de la guerre à Gaza (le Moyen-Orient est le nœud de toute la géopolitique mondiale), etc. Ce sera là trop de secousses pour un système déjà extrêmement fragilisé… avec, derrière, la possible désagrégation de plusieurs nations sur sol européen.
C’est le sens profond de la Fête biblique des Trompettes : des anges envoient une vibration, une secousse dans tout le système afin d’ébranler les constructions humaines chancelantes (y compris celles qui se prétendent « de Dieu » mais ne le sont pas en vérité), révélant du même coup ce qui est inébranlable. Repensons simplement à la parabole de la Maison sur le sable et de celle sur le roc (Mt 7,24-27).
À l’époque du premier temple, ces trompettes étaient sonnées physiquement à Jérusalem par les prêtres et les effets dans le monde visible ne tardaient pas. Aujourd’hui encore, vous pouvez aller les entendre à la synagogue, les 22 et 23 septembre. Dix jours plus tard, ce sera le « Grand reset biblique », j’ai nommé Kippour, le jour du Grand pardon. La traduction de ce rendez-vous divin dans notre contexte helvétique, c’est le Jeûne fédéral. Nous vous encourageons à y participer près de chez vous.
Aussi, nous demeurons dans le calme et la prière. Et nous nous préparons à l’impact…
De bonnes lectures
Vous avez encore le temps : faites un tour sur notre boutique https://www.alliance-ch.ch/[...]/boutique.html et commandez nos livres : La Crise – que faire ? (2020) ; Économie de crise (2022) et son frère cadet Le blé providence (2024), riches de recommandations pratiques pour traverser les temps qui viennent. N’hésitez pas à non plus visionner ou à re-visionner notre petit reportage sur la préparation alimentaire, avec Séverin Gerber que vous retrouverez à Yverdon, pour ceux qui seront des nôtres : https://www.youtube.com/watch?v=SABJOxdqDck
Au nom du conseil d’administration, nous vous souhaitons, pendant cet automne très particulier, en suivant la parole de Jésus (Luc 21,28), de savoir relever la tête… et de la garder froide.