Une pensée pour nos jeunes : c’est en eux qu’il faut investir
17.07.2025 Blatten est déjà un peu oublié, on vous l’avait dit la dernière fois. Sachant qu’on ne prenait pas trop de risques…
Nous vivons dans une société saturée d’informations, à tel point que beaucoup de gens n’en peuvent plus de lire ou d’entendre les nouvelles. On ne parle que de crises – économique, politique, environnementales, éducative – auxquelles s’ajoutent les guerres et autres cataclysmes. Face à ce flot d’annonces alarmantes, la plupart finissent par être abasourdis, voire tétanisés. Nos jeunes, en particulier, constatent que le monde tourne mal et perdent toute envie de s’investir pour leur avenir. Beaucoup deviennent moroses, anxieux, colériques, ou finissent par abandonner, sombrant parfois dans la dépression, voire pire. Leur inaction ne fait qu’aggraver la situation de nos sociétés.
Des promesses de bonheur ou rien !
À l’instar des prophètes bibliques, dont les avertissements étaient souvent ignorés, il est plus facile aujourd’hui de se boucher les oreilles, de croire aux mirages que nous vendent l’intelligence artificielle et les révolutions technologiques. Pourquoi écouter les messagers de malheur quand d’autres nous promettent le bonheur ? C’est aussi pour cela que beaucoup préfèrent se réfugier dans les mondes virtuels et les loisirs, recherchant un équilibre entre leur aspiration au bonheur et un travail qui ne fait plus sens à leurs yeux.
Peu réalisent que le privilège de « s’amuser » aujourd’hui n’existe que grâce à la société bâtie par nos aînés, au prix de leur labeur. Nous avons mangé notre pain blanc, mais continuons de nous endetter pour maintenir un niveau de vie qui n’est plus soutenable. Le sens des valeurs s’est inversé : ce qui a vraiment de la valeur devient inabordable, alors que l’on continue à dépenser pour ce qui est futile.
Dans ce tableau, il devient crucial de rappeler qui nous sommes, d’où nous venons et quelles perspectives s’ouvrent à nous. Nos jeunes ont besoin d’être ancrés dans une histoire !
À Alliance-CH, nous œuvrons à revenir à l’essentiel : replacer l’humain au centre et renouer une véritable relation avec notre Créateur et la nature qu’il nous a confiée. Mais nous sommes confrontés à la question : jusqu’où investir, alors que peu de gens semblent réellement intéressés ?
Communiquer dans des cercles privés
Vous avez sans doute fait l’expérience vous-mêmes que parler d’effondrement en église n’est pas bienvenu, pour tout un tas de raisons et que votre entourage n’est pas non plus collectivement réceptif.
En même temps, les réseaux de prévoyance, de résilience, en quête d’une plus grande autonomie, se constituent toujours lentement mais sûrement, au gré des relations de proximité et du témoignage personnel ; quand on peut se dépanner les uns les autres, échanger les bons plans, les bons tuyaux et répondre à des besoins personnels. C’est aussi la raison pour laquelle nous faisons peu, pratiquement pas, de communication grand public.
Dans ce blog, je cède la parole à Olivier R., un père de famille du canton de Vaud qui nous encourage à cibler notre action et notre témoignage auprès des jeunes.
« À nous de les fonder et de les former »
En famille, nous avons choisi de vivre sous le même toit avec trois générations. Ce mode de vie implique son lot de contraintes et de petits désagréments, mais il offre aussi d’immenses avantages. À mes yeux, il est naturel que les enfants prennent soin de leurs parents. Nous avons investi dans nos enfants et dans la société, en transmettant nos valeurs et notre foi et nous continuons à le faire, car c’est ce qui compte vraiment.
Nos deux fils (dans la vingtaine) sont engagés depuis de nombreuses années dans les scouts, l’un d’entre eux est responsable du groupe. Ils ont une forte sensibilité à l’importance de savoir se débrouiller par soi-même et de s’investir pour les autres, sans dépendre systématiquement de la société.
J’ai pris une initiative concrète. Nous avons acheté l’automne dernier 420 litres de blé auprès d’un fournisseur chrétien et les avons transportés chez nous en tonneaux hermétiques. Une occasion pratique pour apprendre avec mes enfants tout le processus de fabrication du pain. Nous avons appris ensemble à créer du levain naturel, à le nourrir régulièrement, à moudre le blé tout en séparant soigneusement le son de la farine, et enfin à confectionner des pains au levain maison. Cet apprentissage pratique développe leurs compétences, les responsabilise, leur font comprendre que bien se nourrir prend du temps mais cela leur permet d’être mieux préparés en cas de crise.
Dans la même perspective, avec mon épouse, nous avons investi et servi de nombreuses années dans l’école chrétienne, pour former solidement une nouvelle génération. Dernièrement, nous nous sommes engagés dans le soutien à d’autres parents. C’est plus difficile ! Nous voyons les mauvais effets de l’éducation dite positive (laxiste) dont ils ne découvriront les conséquences que lorsqu’il sera trop tard et chez les adultes aussi, une mentalité tournée vers les loisirs et le bien-être personnel. Après tout, notre génération porte aussi une responsabilité dans ce travers qui se manifeste à la puissance dix dans la génération de nos enfants.
La résilience commence dans la tête
Quand nous avons commencé notre vie de couple, nous n’avions rien : ni argent, ni patrimoine, ni héritage. Seulement notre bagage intellectuel, des valeurs chrétiennes ancrées et une foi vivante en Dieu. Mais chacun de nous portait aussi des blessures et des désillusions laissées par notre histoire personnelle. Nous avons pourtant choisi un autre chemin : celui du pardon, du don de soi et de la reconstruction. C’est précisément là, à mon sens, que commence la résilience : non pas dans l’oubli du passé, mais dans la capacité à l’intégrer et à poser des choix présents qui ouvrent à une transformation profonde. Notre résilience s’est construite dans ce refus de rester enfermés dans ce qui aurait pu nous définir.
La même résilience nous pousse aujourd’hui à envisager l’avenir non comme une suite d’obstacles à surmonter, mais comme un tissu d’opportunités à créer. Pour cela, nous avons besoin d’un modèle différent ; un modèle qui ne repose pas sur la performance ou l’accumulation, mais sur des relations vraies, des engagements désintéressés, une solidarité concrète, et une espérance enracinée dans une vision plus large que notre seule réussite personnelle.
Les plus grands bénéficiaires en sont nos enfants. Ils bénéficient de nos engagements, de nos renoncements, et de notre sincère désir de leur transmettre les meilleures clés possibles pour construire leur avenir et devenir à leur tour des semeurs de vie autour d’eux.
Nos enfants sont la relève. Il leur appartiendra de trouver des solutions et de traverser les périodes très difficiles qui se profilent. Nous avons le devoir de les préparer et de renforcer leur résilience, pour qu’ils soient porteurs de réponses face au désarroi, à la peur, à la paralysie et à la résignation. Ils devront emprunter des chemins que nous n’avons pas connus. Mais il nous appartient de les fonder sur du solide, de leur transmettre notre expérience et nos savoirs, de les encourager et d’appuyer au besoin leurs projets avec nos ressources et moyens.
Mettre à profit l’été à venir
L’été est là et avec lui, un temps de vacances, de détente et de loisirs avec vos amis et familles. Le repos est biblique, nécessaire et bienfaisant ! En même temps, les temps nous obligent à rester vigilants tellement tout s’accélère ! Ces vacances pourraient vous permettre de vous concentrer sur les changements que vous souhaitez apporter dans votre vie afin de revenir mieux préparé à la rentrée. Et si vous profitiez pour emmener l’un ou l’autre de nos ouvrages comme lecture d’été ? https://www.alliance-ch.ch/[...]/boutique.html
Au nom du conseil d’administration d’Alliance-CH nous remercions l’auteur de ce message pertinent en vous souhaitant un été radieux sous Sa protection & bénédiction,
Nous vivons dans une société saturée d’informations, à tel point que beaucoup de gens n’en peuvent plus de lire ou d’entendre les nouvelles. On ne parle que de crises – économique, politique, environnementales, éducative – auxquelles s’ajoutent les guerres et autres cataclysmes. Face à ce flot d’annonces alarmantes, la plupart finissent par être abasourdis, voire tétanisés. Nos jeunes, en particulier, constatent que le monde tourne mal et perdent toute envie de s’investir pour leur avenir. Beaucoup deviennent moroses, anxieux, colériques, ou finissent par abandonner, sombrant parfois dans la dépression, voire pire. Leur inaction ne fait qu’aggraver la situation de nos sociétés.
Des promesses de bonheur ou rien !
À l’instar des prophètes bibliques, dont les avertissements étaient souvent ignorés, il est plus facile aujourd’hui de se boucher les oreilles, de croire aux mirages que nous vendent l’intelligence artificielle et les révolutions technologiques. Pourquoi écouter les messagers de malheur quand d’autres nous promettent le bonheur ? C’est aussi pour cela que beaucoup préfèrent se réfugier dans les mondes virtuels et les loisirs, recherchant un équilibre entre leur aspiration au bonheur et un travail qui ne fait plus sens à leurs yeux.
Peu réalisent que le privilège de « s’amuser » aujourd’hui n’existe que grâce à la société bâtie par nos aînés, au prix de leur labeur. Nous avons mangé notre pain blanc, mais continuons de nous endetter pour maintenir un niveau de vie qui n’est plus soutenable. Le sens des valeurs s’est inversé : ce qui a vraiment de la valeur devient inabordable, alors que l’on continue à dépenser pour ce qui est futile.
Dans ce tableau, il devient crucial de rappeler qui nous sommes, d’où nous venons et quelles perspectives s’ouvrent à nous. Nos jeunes ont besoin d’être ancrés dans une histoire !
À Alliance-CH, nous œuvrons à revenir à l’essentiel : replacer l’humain au centre et renouer une véritable relation avec notre Créateur et la nature qu’il nous a confiée. Mais nous sommes confrontés à la question : jusqu’où investir, alors que peu de gens semblent réellement intéressés ?
Communiquer dans des cercles privés
Vous avez sans doute fait l’expérience vous-mêmes que parler d’effondrement en église n’est pas bienvenu, pour tout un tas de raisons et que votre entourage n’est pas non plus collectivement réceptif.
En même temps, les réseaux de prévoyance, de résilience, en quête d’une plus grande autonomie, se constituent toujours lentement mais sûrement, au gré des relations de proximité et du témoignage personnel ; quand on peut se dépanner les uns les autres, échanger les bons plans, les bons tuyaux et répondre à des besoins personnels. C’est aussi la raison pour laquelle nous faisons peu, pratiquement pas, de communication grand public.
Dans ce blog, je cède la parole à Olivier R., un père de famille du canton de Vaud qui nous encourage à cibler notre action et notre témoignage auprès des jeunes.
« À nous de les fonder et de les former »
En famille, nous avons choisi de vivre sous le même toit avec trois générations. Ce mode de vie implique son lot de contraintes et de petits désagréments, mais il offre aussi d’immenses avantages. À mes yeux, il est naturel que les enfants prennent soin de leurs parents. Nous avons investi dans nos enfants et dans la société, en transmettant nos valeurs et notre foi et nous continuons à le faire, car c’est ce qui compte vraiment.
Nos deux fils (dans la vingtaine) sont engagés depuis de nombreuses années dans les scouts, l’un d’entre eux est responsable du groupe. Ils ont une forte sensibilité à l’importance de savoir se débrouiller par soi-même et de s’investir pour les autres, sans dépendre systématiquement de la société.
J’ai pris une initiative concrète. Nous avons acheté l’automne dernier 420 litres de blé auprès d’un fournisseur chrétien et les avons transportés chez nous en tonneaux hermétiques. Une occasion pratique pour apprendre avec mes enfants tout le processus de fabrication du pain. Nous avons appris ensemble à créer du levain naturel, à le nourrir régulièrement, à moudre le blé tout en séparant soigneusement le son de la farine, et enfin à confectionner des pains au levain maison. Cet apprentissage pratique développe leurs compétences, les responsabilise, leur font comprendre que bien se nourrir prend du temps mais cela leur permet d’être mieux préparés en cas de crise.
Dans la même perspective, avec mon épouse, nous avons investi et servi de nombreuses années dans l’école chrétienne, pour former solidement une nouvelle génération. Dernièrement, nous nous sommes engagés dans le soutien à d’autres parents. C’est plus difficile ! Nous voyons les mauvais effets de l’éducation dite positive (laxiste) dont ils ne découvriront les conséquences que lorsqu’il sera trop tard et chez les adultes aussi, une mentalité tournée vers les loisirs et le bien-être personnel. Après tout, notre génération porte aussi une responsabilité dans ce travers qui se manifeste à la puissance dix dans la génération de nos enfants.
La résilience commence dans la tête
Quand nous avons commencé notre vie de couple, nous n’avions rien : ni argent, ni patrimoine, ni héritage. Seulement notre bagage intellectuel, des valeurs chrétiennes ancrées et une foi vivante en Dieu. Mais chacun de nous portait aussi des blessures et des désillusions laissées par notre histoire personnelle. Nous avons pourtant choisi un autre chemin : celui du pardon, du don de soi et de la reconstruction. C’est précisément là, à mon sens, que commence la résilience : non pas dans l’oubli du passé, mais dans la capacité à l’intégrer et à poser des choix présents qui ouvrent à une transformation profonde. Notre résilience s’est construite dans ce refus de rester enfermés dans ce qui aurait pu nous définir.
La même résilience nous pousse aujourd’hui à envisager l’avenir non comme une suite d’obstacles à surmonter, mais comme un tissu d’opportunités à créer. Pour cela, nous avons besoin d’un modèle différent ; un modèle qui ne repose pas sur la performance ou l’accumulation, mais sur des relations vraies, des engagements désintéressés, une solidarité concrète, et une espérance enracinée dans une vision plus large que notre seule réussite personnelle.
Les plus grands bénéficiaires en sont nos enfants. Ils bénéficient de nos engagements, de nos renoncements, et de notre sincère désir de leur transmettre les meilleures clés possibles pour construire leur avenir et devenir à leur tour des semeurs de vie autour d’eux.
Nos enfants sont la relève. Il leur appartiendra de trouver des solutions et de traverser les périodes très difficiles qui se profilent. Nous avons le devoir de les préparer et de renforcer leur résilience, pour qu’ils soient porteurs de réponses face au désarroi, à la peur, à la paralysie et à la résignation. Ils devront emprunter des chemins que nous n’avons pas connus. Mais il nous appartient de les fonder sur du solide, de leur transmettre notre expérience et nos savoirs, de les encourager et d’appuyer au besoin leurs projets avec nos ressources et moyens.
Mettre à profit l’été à venir
L’été est là et avec lui, un temps de vacances, de détente et de loisirs avec vos amis et familles. Le repos est biblique, nécessaire et bienfaisant ! En même temps, les temps nous obligent à rester vigilants tellement tout s’accélère ! Ces vacances pourraient vous permettre de vous concentrer sur les changements que vous souhaitez apporter dans votre vie afin de revenir mieux préparé à la rentrée. Et si vous profitiez pour emmener l’un ou l’autre de nos ouvrages comme lecture d’été ? https://www.alliance-ch.ch/[...]/boutique.html
Au nom du conseil d’administration d’Alliance-CH nous remercions l’auteur de ce message pertinent en vous souhaitant un été radieux sous Sa protection & bénédiction,